Fils du conte et de la fiction de soi : le roman de filiation québécois contemporain
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v2i3.670Résumé
Sur la base d’un rapprochement entre La Petite Fille qui aimait trop les allumettes (1998), de Gaëtan Soucy, et Le Jour des corneilles (2004), de Jean-François Beauchemin, l’article tente de mesurer la façon dont le roman québécois contemporain renoue avec le conte comme univers de fiction et, surtout, comme posture d’énonciation. Valorisant le récit de vie à la première personne d’un narrateur orphelin, chacun des textes se configure en tant qu’élaboration d’une « identité narrative » et comme une réflexion, étant donné le défaut de filiation biologique, sur la filiation littéraire et la filiation langagière.
AbstractDrawing upon a comparative reading between Gaëtan Soucy’s La Petite Fille qui aimait trop les allumettes (1998) and Jean-François Beauchemin’s Le Jour des corneilles (2004), this article shows how the contemporary novel in Quebec renews with the traditional tale by reappropriating its fictional horizon, and especially its posture of enunciation. Each of these texts, by emphasizing the first-person life narrative of an orphan character, thereby offers an original turn on the “narrative identity” concept, as well as a reflection which takes advantage of the lack of any biological filiation to bring forth a refreshed look on the notion of filiation through literature and language.
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