Les francophones, la francophonie et Onésime Reclus

Auteurs-es

  • Brigitte Murray Université d'Ottawa

DOI :

https://doi.org/10.18192/ejre.v6i2.3945

Résumé

Onésime Reclus… ou celui par qui la francophonie nous est apparue

La francophonie est actuellement bel et bien présente et vivante sur les cinq continents. En effet, aux quatre coins du monde, bien des gens parlent la langue française comme langue première, seconde ou étrangère. Selon l’Organisation internationale de la francophonie, c’est 274 millions de locuteurs francophones qui sont répartis dans le monde entier. Dans le cadre de cette communication, nous ferons un retour dans le passé. Nous reviendrons plus précisément à l’origine des mots francophonie et francophone. Nous ferons plus ample connaissance avec la francophonie en tant que telle, celle d’hier et celle d’aujourd’hui, et avec celui à qui l’on doit ce mot et ce concept, c’est‑à‑dire Onésime Reclus. Qui était‑il? Dans quel contexte et à quelle année a‑t‑il inventé le mot « francophonie »? Comment la définissait‑il? Quelles caractéristiques lui attribuait‑il? La francophonie actuelle est-elle à l’image de ce qu’il avait espéré pour elle. Nous répondrons à ces questions et poursuivrons la réflexion sur les enjeux actuels de cet immense espace francophone grâce aux communications qui seront présentées au cours de cette Matinée‑conférences sur la francophonie 2017. Ces communications mettront en évidence cette francophonie, présente autant dans tous les domaines de notre vie que dans la société – la recherche universitaire étant le catalyseur de cette présence et de cette vitalité francophones partout dans le monde.

Biographie de l'auteur-e

Brigitte Murray, Université d'Ottawa

Brigitte Murray est titulaire d’une maîtrise en éducation (M. A.) de l’Université d’Ottawa. Elle a travaillé sous la direction de Marie‑Josée Vignola. Sa thèse s’intitule Le rapport à l’écrit en français et en anglais d’étudiants francophones universitaires issus d’un milieu francophone minoritaire. Ses champs d’intérêt sont la littératie, la didactique des langues, le français écrit en langue première et en langue seconde, le processus d’écriture et le rapport à l’écrit. Elle s’intéresse également à l’histoire de l’éducation, à l’histoire de l’Université d’Ottawa ainsi qu’à la francophonie. Tout en préparant son projet doctoral, qui alliera, entre autres, l’éducation et la francophonie, elle suit une formation en études des francophonies à l’Université d’Ottawa.

 

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Publié-e

2018-10-31