Qui est inclus dans le « nous » du discours portant sur la francophonie?

Auteurs-es

  • Joannie St-Pierre Université d'Ottawa

DOI :

https://doi.org/10.18192/ejre.v6i2.3948

Résumé

Qui est inclus dans le « nous » du discours portant sur la francophonie? Étude des relations de pouvoir dans le contenu latent des manuels scolaires d’études sociales à l’intention des élèves de l’élémentaire.

Les manuels scolaires sont des artéfacts culturels illustrant des valeurs, des idéologies et des croyances : les choix, les terminologies, les mises en évidence ou les omissions contribuent à inclure ou à exclure certaines visions du monde  . Puisque le message que transmet le langage utilisé dans le matériel scolaire a sur les représentations qu’ont les élèves de la citoyenneté, une analyse critique du discours a été faite afin d’approfondir le contenu latent des neuf fascicules à l’intention des élèves de cinquième année et de sixième année fréquentant des écoles élémentaires de langue française de l’Ontario. Les données ont été analysées en fonction des quatre perspectives suivantes : la structure et les caractéristiques des fascicules, la construction des personnages, les omissions ainsi que le pouvoir et les intérêts manifestés. La présente recherche révèle la présence de relations de pouvoir au sein du contenu latent de l’échantillon et remet en question la façon dont sont représentés les groupes ethniques dans le discours scolaire portant sur la francophonie. Depuis le 31 août 2015, puisqu’aucun manuel n’est recommandé en Ontario pour couvrir cette matière et ces niveaux scolaires, les suggestions qui découleront de cette étude devraient affiner l’évaluation des éventuelles publications afin que les représentations de la francophonie et des groupes ethniques au sein du matériel scolaire soient plus représentatives des faits réels passés et de la situation actuelle qu’ils ne le sont présentement.

 

 

 

 

 

Biographie de l'auteur-e

Joannie St-Pierre, Université d'Ottawa

Joannie St-Pierre est titulaire d’une maîtrise en éducation à l’Université d’Ottawa. D’abord diplômée de l’UQAM et de l’Université de Liège en enseignement, elle a ensuite travaillé en Colombie-Britannique, en Alberta, aux Territoires du Nord-Ouest, en Allemagne puis au Honduras avant de revenir enseigner à la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais au Québec. Elle rédige actuellement une thèse de doctorat en éducation à l’Université d’Ottawa sous la direction de Raymond Leblanc, professeur titulaire à la Faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa. Elle est aussi assistante de recherche à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa.

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Publié-e

2018-10-31