L’écriture autofictionnelle entre l’écriture différancielle du spacieux et l’écriture de la déconstruction
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v9i2.1005Résumé
Les écritures du moi assistent à une vraie remise en question de leur intentionnalité depuis les progrès qu’ont connus les différentes sciences, notamment la psychanalyse. L’autofiction prend alors le devant de la scène littéraire en tant que phénomène novateur et concept insaisissable qui ne cesse d’épuiser les réflexions des théoriciens et des chercheurs. Ce néologisme, considéré par son inventeur comme une « autobiographie postanalytique », est-il une nécessité contemporaine ? Et instaure-t-il un nouveau rapport de l’individu avec lui-même et avec l’Autre ? La présente étude tente d’appréhender l’écriture autofictionnelle sous l’angle de la conception de Jacques Derrida, notamment de trois concepts : le spacieux, la différance et la déconstruction. L’écriture autofictionnelle, en tant qu’écriture fragmentée et fluctuante, suit effectivement l’itinéraire d’une permanente construction / déconstruction de ses différentes dimensions. Notre corpus est constitué de deux œuvres autofictionnelles : Dans ma maison sous terre de Chloé Delaume (2009) et Autoportrait avec Grenade de Salim Bachi (2005) ; l’exploration de ces deux œuvres nous permettra de saisir la logique de la machinerie autofictionnelle à travers différents espaces et différentes cultures.
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