Écritures de la claustration : le dialogue imaginaire
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v9i3.1179Résumé
Si les écritures testimoniales abondent, rares sont celles qui sont écrites au cours de l'expérience, et non a posteriori. L'écriture n'est alors plus tentative de reconstruction du passé, mais témoignage du présent. Ce type d’écriture apparaît surtout dans les écritures de la claustration, comme si l'auteur ne pouvait résister seul. Épistolaire, l’écriture testimoniale se double ainsi d'une fonction refuge, devenant pour l'auteur le dernier rempart contre la folie. Avec les Lettres d’Antonin Artaud au docteur Ferdière (1943) et Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter (2008) de Darina Al Joundi, nous montrerons en quoi ces écritures épistolaires sont des marques de résistance à la claustration.
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