Renouveler l’imaginaire féminin. La création langagière dans <i>Baroque d’aube</i> de Nicole Brossard
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v10i1.1244Résumé
Dans Baroque d’aube de Nicole Brossard, la langue fonctionne comme le simulateur de plongée par le biais duquel le personnage de Cybil Noland fait l’expérience de la mer, c’est-à-dire que réalité et fiction y sont confondues, ce qui mène à la création d’une nouvelle forme de réalité nécessitant de nouveaux mots pour la décrire. Cybil Noland et Brossard construisent alors des néologismes en combinant deux signifiés différents, superposent les langues et font de la traduction l’espace de la symbiose dans le but de renouveler l’imaginaire féminin et de combler les lacunes de la langue standard.
Téléchargements
Numéro
Rubrique
Licence
Les textes sont publiés sous licence Creative Commons Attribution, pas d’utilisation commerciale (CC-BY-NC) et restent la propriété de leurs auteurs. Ceux-ci sont seuls responsables du contenu des textes publiés.