La frontière des « écrits bruts » : Pour une dé-limitation du chant de la folie
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v10i2.1320Résumé
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Jean Dubuffet nomma par « art brut » des œuvres découvertes en contexte « frontalier » – hôpitaux psychiatriques, campagne reculée, prisons, etc. – et produites par des personnes n’ayant suivi aucun enseignement artistique. Le concept d’« écrits bruts » est apparu dans la filiation de cette conception avant-gardiste de l’art. De par leur origine – majoritairement le contexte asilaire –, leur matérialité – graphisme et support non conventionnels –, et le discours qui leur est associé – un éloge de la folie et une critique de la littérature classique –, les « écrits bruts » interrogent de nombreuses limites, et la notion de « frontière » nous est apparue particulièrement riche pour mettre à jour ces différents enjeux.Téléchargements
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Dossier - La frontière en soi. Vivre et écrire entre les lignes
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