Subjectivité <i>de</i> l’autre chez Hélène Cixous. L’enfant et la mère <i>en siège</i>
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v11i1.1476Résumé
Le présent article analyse les figures de la mère et de l’enfant dans les fictions récentes d’Hélène Cixous. Depuis Le jour où je n’étais pas là (2000), récit consacré à la vie et à la mort en bas âge d’un enfant trisomique, la place occupée par l’autre dans l’écriture de Cixous se révèle marquée par la posture du siège. L’écriture est en effet assiégée par l’autre, amenant la subjectivité à se révéler à partir de l’autre, de son corps et de ses sens comme paradigmes pour penser et écrire. C’est aussi le cas de la mère plus que centenaire qui préside littéralement à l’écriture de Revirements dans l’antarctique du cœur (2011) et d’Ayaï ! Le cri de la littérature (2013). À partir d’une poétique de la naissance et de l’accouchement, et plus particulièrement du positionnement en siège de l’enfant à naître, cet article permet d’envisager l’autre comme partie intégrante de la subjectivité qui cherche à s’affirmer dans les fictions récentes d’Hélène Cixous.
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