La mémoire dans la peau. Les généalogies alternatives de <i>Douce France</i> de Karine Tuil
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v11i1.1477Résumé
Le présent article analyse le changement de peau de la narratrice de Douce France de l’auteure française Karine Tuil après son incarcération dans un centre de rétention à la lumière des enjeux mémoriels et généalogiques qu’il soulève. Fable sur la (post)mémoire, l’identité et l’immigration, Douce France fait valoir le caractère poreux de la subjectivité, la façon dont celle-ci est façonnée par les discours qui précèdent et entourent le sujet sans que soient pour autant forcloses toutes possibilités de transformation. La mise en dialogue de récents travaux de la critique féministe sur la subjectivité, dont ceux de Judith Butler et de Rosi Braidotti, avec des écrits sur les retombées du nazisme chez les générations d’après permet d’envisager l’intrication de la subjectivité, du corporel et du mémoriel dans Douce France.
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