La réécriture tragique d’<i>Héraclius</i> de Corneille pour la France napoléonienne
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v11i2.1574Résumé
La réécriture d’Héraclius (1647) de Pierre Corneille en 1806-1807 constitue un bel exemple de la malléabilité de la tragédie classique au fil du temps, surtout lorsque son statut a été remis en cause par le romantisme naissant. À partir des « Changements ordonnés » de la Police et l’exemplaire de la Comédie-Française, cet article examine les enjeux pour l’État et le public dans la réécriture. Il considère ainsi le rôle de ces changements comme une forme de censure et de propagande, mais aussi comme une traduction temporelle pour l’aboutissement à une culture commune, permettant la reconstruction nationale après la Révolution
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