Regards de la modernité. Simulacre et négativité dans <i>Les Carnets de Malte Laurids Brigge</i> et <i>On tourne</i>
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v11i3.1832Résumé
Cette étude entend proposer une lecture comparative de deux romans européens, chronologiquement et thématiquement voisins, que l’on associe au mouvement général du modernisme littéraire : Les Carnets de Malte Laurids Brigge (1910) de Rainer Maria Rilke et On tourne (1915) de Luigi Pirandello. Il s’agira essentiellement de montrer en quoi ces textes donnent à voir le monde moderne à travers une série d’images marginales, qui s’agencent et se modulent alors que les personnages du récit progressent vers leur inévitable fin. Plus particulièrement, en portant notre attention sur les représentations de la vie parisienne chez Rilke et du fonctionnement d’un grand studio de cinéma chez Pirandello, nous verrons comment ces romans tentent d’instaurer une critique interne du progrès et de ses avatars.Téléchargements
Publié-e
2016-09-05
Numéro
Rubrique
Articles hors dossier
Licence
Les textes sont publiés sous licence Creative Commons Attribution, pas d’utilisation commerciale (CC-BY-NC) et restent la propriété de leurs auteurs. Ceux-ci sont seuls responsables du contenu des textes publiés.