La mort et ses motifs dans <i>La Confession de Claude</i> et <i>Le Vœu d’une morte</i> de Zola
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v12i1.1925Résumé
Les deux premiers textes romanesques d’Émile Zola ‒ La Confession de Claude (1865) et Le Vœu d’une morte (1866) ‒, font partie de ses œuvres pré-naturalistes dans lesquelles la représentation de l’agonie et de la disparition est manifestement tributaire de l’esthétique romantique, notamment dans la description de la mort édifiante de la femme aimée. Les mises en scène de la mort y trahissent une incertitude croissante sur la nature même du passage vers un hypothétique au-delà, le tourment servant à châtier et à faire expier les fautes, mais aussi à achever le portrait d’êtres souffrants dénaturés par leur milieu. Ces deux textes marquent donc une étape importante dans l’avènement du roman naturaliste, où seront projetées des images crues de mort violente et de sang.Téléchargements
Publié-e
2017-01-11
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Rubrique
Dossier - Le rouge et le noir : le sang et la mort dans le roman d’expression française
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