La figure du méchant dans les nouvelles françaises du XVIe siècle
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v12i2.2011Résumé
Les conteurs de la Renaissance mènent différentes réflexions sur les conduites humaines. Ils affichent une préférence pour les questions morales. Cela est dû à la vocation didactique que la plupart d’entre eux prêtent à leurs œuvres. Ainsi, une série de dualités se développe, opposant la bonté à la méchanceté, l’amour à la haine, le bien au mal, etc. Le personnage du méchant est omniprésent dans les nouvelles françaises du XVIe siècle. En violant la loi, il semble mériter le plus cruel des châtiments. Cependant, au-delà d’une dimension manichéenne du monde, la figure du méchant s’avère d’une grande complexité. On se propose d’examiner le rôle attribué à ce type de personnage compte tenu de la portée exemplaire de ce genre de récits. En s’intéressant à la représentation du mal dans la narration brève de l’époque, on s’interrogera sur la notion de justice et le besoin de rétablir l’ordre collectif.
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