De la maison à la métalepse daiglienne

Auteurs-es

  • Benoit Doyon-Gosselin

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v12i3.2093

Résumé

Cet article traite de l’œuvre romanesque de l’écrivaine acadienne France Daigle à partir d’une réflexion sur les liens entre la spatialité, les structures formelles et l’autoreprésentation de l’écrivaine qui trouve son aboutis-sement avec la parution de Pour sûr (2011). Il s’agit de montrer comment, dès la parution de ses premiers romans dans les années 1980, l’utilisation de la figure spatiale de la maison sert à réfléchir à l’œuvre littéraire en construction. De plus, il faut insister sur la présence de personnages représentant des créateurs – l’architecte par exemple –, qui témoigne d’une autoreprésentation décalée, d’une auctorialité dialectisée en figures métaphoriques. Ensuite, l’article montre comment le choix de se libérer des figures spatiales analogiques, associé à la complexification des contraintes formelles, permet de proposer une métalepse de l’auteure fort révélatrice dans le dernier roman publié à ce jour.

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Publié-e

2017-08-25

Numéro

Rubrique

Dossier - Lieux « usés ». Espaces et topoï dans le roman de l’écrivain