<em>Ryan</em>: Une rencontre dans l'espace figural de la souffrance
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v7i2.351Résumé
Je me propose, dans cet article, de suivre le fil ténu — mais tenace — qui relie, dans une œuvre, les figures les unes aux autres. L’œuvre que j’entends parcourir de cette façon est le court métrage Ryan, de Chris Landreth : j’y cheminerai en passant d’un motif à l’autre (la blessure et l’agression), d’une figure à l’autre (figures du vide, de la disparition, de l’échec et de la mort), pour m’arrêter, enfin, sur ce que j’appelle l’espace figural de la souffrance : espace intersubjectif où la souffrance, ni directement perceptible, ni même pensable, ne peut être qu’éprouvée.
Abstract
In this paper, my purpose is to follow the fine but strong thread that links, in an artwork, figures together. The artwork I will explore in that way is a short film from Chris Landreth, Ryan. From a pattern to another (injury and aggression), from a figure to another (figures of emptiness, disappearance, failure and death), my analysis will finally end on what I call a “figural space of suffering”: intersubjective space where suffering, neither perceptible to us, nor thinkable, may only be felt.
Publié-e
Numéro
Rubrique
Licence
Les textes sont publiés sous licence Creative Commons Attribution, pas d’utilisation commerciale (CC-BY-NC) et restent la propriété de leurs auteurs. Ceux-ci sont seuls responsables du contenu des textes publiés.