Hervé Guibert : de la quête identitaire au plaisir du corps
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v7i2.357Résumé
Entre espoir et désespoir, entre mort et guérison, Hervé Guibert ne cesse de se chercher et de se trouver. Nous analyserons dans cette étude le « je » malade et les caractéristiques de son esthétique au moment où la maladie ne peut plus être cachée et où l’écrivain décide de devenir le personnage principal de ses autofictions, Á l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie et Le Protocole compassionnel. Faisant du sida une question personnelle, individuelle, l’écrivain n’a plus que son corps, qui est la seule liaison avec la vie. À travers l’analyse de son corps malade, Guibert peut se donner la certitude chaque matin, en se regardant dans le miroir, qu’il est encore vivant. Toute maladie, et d’autant plus le sida, agit d’abord sur le physique et ensuite sur le psychique du malade. Les changements évidents que le corps subit obligent la personne malade à se percevoir différemment à chaque étape de la maladie.
Abstract
Struggling between hope and despair, between death and recover, Hervé Guibert never gives up discovering himself. This study focuses on the inner sick person and on the aesthetics born as soon as the disease can’t be hidden anymore. The writer decides to have AIDS as main character in his two novels, Á l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie and Le Protocole compassionnel. Making it a personal issue, the body will be the only link to life. Through the deep analysis of his damaged body, Guibert assures himself of the fact that he is still alive. Considering the different stages of the disease, the physical and mental changes that occur make the patient see himself differently at every step of the way.
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