« L'ennui est contre-révolutionnaire » : réappropriation des discours lettriste et situationniste dans la revue <em>La Conspiration dépressionniste</em> (2003-2011)

Auteurs-es

  • Guillaume Bellehumeur Université McGill

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v13i2.3603

Résumé

Cet article montre dans un premier temps que la revue québécoise La Conspiration dépressionniste se réapproprie le « détournement », théorisé dans les années 1960 par lʼInternationale situationniste, en en usant sur le groupe dʼavant-garde français lui-même. Il est ensuite question de mettre en lumière le concept de « dépressionnisme », qui est forgé par la Conspiration à partir du « spectacle » de Guy Debord, et qui représente son paroxysme. Enfin, il sʼagit de traiter du domaine où les discours dépressionniste et lettriste-situationniste se recoupent le plus explicitement, soit lʼurbanisme, par le biais dʼune analyse comparative de deux Essais de description psychogéographique.

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Publié-e

2018-08-17

Numéro

Rubrique

Dossier - Mises en récit et mises en commun. Les revues québécoises depuis 1976