Le roman québécois du XIXe siècle : chroniques d’un romancier honteux
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v1i1.433Résumé
Au Québec, le romancier du XIXe siècle est généralement perçu, par la critique littéraire, comme un promoteur de l’identité nationale. Ce verdict semble d’autant plus crédible que les auteurs de l’époque affirment écrire des œuvres catholiques et patriotiques. Or, on se demande, dans ce cas, ce qui les pousse à mettre en scène, dans leurs œuvres, des personnages d’écrivains inspirés des clichés du romantisme et du réalisme balzacien. C’est ce que nous tenterons d’expliquer en nous penchant sur les romans de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau et d’Antoine Gérin-Lajoie, Charles Guérin et Jean Rivard.
Abstract
Nineteenth-century Quebec novelists are generally perceived in literary criticism as being strong promoters of national identity. This verdict seems to be particularly credible considering these authors claimed to write catholic and patriotic works. However, one wonders what motivated them to portray characters of writers inspired by clichés of romanticism and Balzacian realism. We intend to explain this misperception by looking at Pierre-Joseph-Olivier Chauveau’s novel Charles Guérin as well as Antoine Gérin-Lajoie’s Jean Rivard.
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