De la mystique du don dans la figure de l’écrivain : les exemples d’Anne Hébert et de Jacques Godbout (1960-2000)
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v1i1.442Résumé
Avant de pouvoir se dire écrivain, encore faut-il avoir été reconnu comme tel. Or, l’identité de l’écrivain passe encore bien souvent par l’idée que l’on se fait du véritable écrivain : un être exceptionnel, pourvu d’un don. À cet égard, l’entrevue journalistique n’est-elle pas un lieu tout indiqué pour observer comment se fabrique cette figure de héros qu’endossent, bon gré mal gré, nombre d’écrivains? En analysant les entrevues accordées par deux monuments de la littérature du Québec (Anne Hébert et Jacques Godbout), cet article vise à cerner la fabrication de deux figures d’êtres d’exception qui ont pourtant déployé des stratégies opposées pour atteindre la légitimité comme écrivains.
Abstract
The image of the heroic man of letters is not uncommon in the literature. In this respect, isn’t the journalistic interview a perfect demonstration of this heroic figure making that is broadly endorsed, whether they like it of not, by numerous writers? This paper explains the making of two dominant figures in Quebec’s literature (Anne Hébert and Jacques Godbout) through analysis of a series of interviews they have given. The paper also demonstrates how these authors have gain recognition as writers even if they have used diverging strategies.
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