Les malheurs de Zirphile ou les prospérités de la vertu
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v2i2.491Résumé
Acajou et Zirphile (1744) de Charles Pinot Duclos présente la particularité d’être inspiré de dix estampes de François Boucher originellement gravées pour illustrer un autre conte, Faunillane ou l’Infante jaune, de Charles Gustave, comte de Tessin. Or, tout en tenant compte des gravures de Boucher, Duclos ne cesse d’insister sur une pièce vestimentaire de Zirphile pourtant absente des gravures. C’est ainsi que le foulard de celle-ci joue un rôle des plus importants au sein du récit, en symbolisant la virginité menacée, voire perdue puis retrouvée, de la jeune princesse.
Abstract
Charles Pinot Duclos’s Acajou et Zirphile (1744) bears the particularity of being inspired by ten engravings originally realized by François Boucher for another tale, Faunillane ou l’Infante jaune, by Charles Gustave, Count of Tessin. Although he is generally following Boucher’s engravings, Duclos is constantly insisting on one piece of clothing which is absent from them. Thus, the scarf of the heroin plays a central role in the narrative by symbolising the threatened, even lost and regained, virginity of the young princess.
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