En haine du roman : « la marquise toujours recommencée » d’Éric Chevillard

Auteurs-es

  • Audrey Camus

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v5i3.584

Résumé

Éric Chevillard livre volontiers ses réflexions d’écrivain sur le roman. Si le sujet revient souvent, c’est d’abord sans doute parce que cette dénomination qui figure sur la couverture de ses ouvrages fait question, mais aussi parce que l’auteur prend manifestement plaisir à tailler en pièces l’image de ce qu’il appelle le « bon vieux roman ». Sa récente contribution au récit des aventures de la marquise valéryenne laisse néanmoins transparaître une certaine tendresse à l’égard du genre. Emboîtant le pas à cette infatigable héroïne, on se propose de montrer que la fictionnalisation du commentaire dont elle est le support constitue paradoxalement le vecteur d’une régénération du roman.

Abstract

Eric Chevillard gladly delivers his thoughts on the novel. If the subject comes up often in his writing, it is probably because the genre of his books raises a number of questions, but also because he takes obvious pleasure in cutting to pieces the image of what he calls the "good old novel". His recent contribution to the adventures of Valéry's famous Marquise shows nevertheless a certain tenderness towards the genre of the novel. On the trail of this restless heroine, I intend to show that the fictionalization of the commentary about the Marquise implies paradoxically a regeneration of the novel.

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Dossier - Les entours de l'Å“uvre