L’esthétique loufoque chez Éric Chevillard

Auteurs-es

  • Servanne Monjour

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v6i2.618

Résumé

Les récits d’Éric Chevillard appartiennent sans conteste à la catégorie des « fictions joueuses » décrites par Bruno Blanckeman (2002, p. 61) en ce qu’ils entretiennent un rapport ambigu avec la littérature, souvent détournée au moyen de la parodie, du pastiche ou d’une esthétique loufoque. Cet article propose un petit essai de typologie du loufoque chez Éric Chevillard au travers de trois œuvres, Du Hérisson (2002), Le Vaillant Petit Tailleur (2003) et Oreille rouge (2005), dans lesquelles on identifie cette pratique du détournement générique. Il met ainsi en évidence trois traits majeurs du loufoque : l’incongru, le détournement des topoï et l’écriture sérielle.

Abstract

The narratives of Éric Chevillard belong unquestionably to the category of the "fictions joueuses" described by Bruno Blanckeman (2002, p. 61) in the fact that they maintain an ambiguous relationship with the literature, often diverted by means of the parody, of the pastiche or of an zany aesthetics. This article proposes a small essay of typology of the loufoque at Éric Chevillard, through three works, Du Hérisson (2002), LeVaillant Petit Tailleur (2003) and Oreille rouge (2005), in whom we identify this practice of the generic diversion. It also brings to light three major lines of the loufoque : the incongruous speech, the diversion of the topoï and serial writing.

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