Les carrefours du traumatisme : Charlotte Delbo, Claude Simon et Elie Wiesel
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v6i3.646Résumé
L’expérience traumatisante efface les symboles verbaux par quoi nous pouvons l’exprimer. L’autobiographie, l’autofiction et la fiction se voient par conséquent confrontées à la même problématique : l’indicibilité du traumatisme. S’agissant de la littérature qui porte sur la Seconde Guerre mondiale, les écrivains survivants semblent se servir des mêmes voies d’expression pour révéler les instants traumatiques. L’objet de cette étude porte sur les carrefours du traumatisme dans l’autobiographie Aucun de nous ne reviendra (1970) de Charlotte Delbo, l’autofiction L’Acacia (1989) de Claude Simon et la fiction L’Oublié (1989) d’Elie Wiesel.
AbstractThe traumatizing experience erases the verbal symbols by which we might express it. Autobiography, autofiction and fiction therefore are confronted by the same problematic issue, the inexpressibility of trauma. In reference to literature on the Second World War, writers who are also considered survivors of war, seem to utilize the same paths of expression to reveal the traumatic instant. The traumatic meeting points of Charlotte Delbo’s autobiography, Aucun de nous ne reviendra (1970), Claude Simon`s autofiction, L’Acacia (1989), et Elie Wiesel’s fiction, L’Oublié (1989), are the subject of this study.
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