Le métadiscours du fantastique ou comment écrire après la théorie du genre
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v6i3.648Résumé
La littérature fantastique ne cesse de partager les spécialistes, créant une tradition de réflexion théorique dans laquelle les auteurs contemporains doivent trouver leur place. Nous nous intéressons dans cet article à deux auteurs nord-américains de fantastique horrifique qui ont inséré ces différents débats théoriques dans leur œuvre. L’étude des romans The Dark Half de Stephen King et Sur le seuil de Patrick Senécal nous permet de voir comment les métadiscours du fantastique et de l’écriture de l’horreur rappellent la pertinence des interrogations posées par Harold Bloom sur la gestion des influences littéraires et théoriques dans le processus créatif.
AbstractHorror fiction has always divided scholars, creating a tradition of theoretical thinking in which contemporary authors have to find their place. In this paper, I will examine two horror novels by North American authors who inserted these different debates in their works. The study of Stephen King’s Dark Half and Patrick Senécal’s Sur le seuil will allow me to show how the metadiscourse of horror fiction and the metadiscourse of horror writing underline the accuracy of Harold Bloom’s questions on the management of literary and theoretical influences in the creative process.
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