Une traversée en théorie intertextuelle : « Les doigts extravagants » d’Andrée Maillet

Auteurs-es

  • Rebecca Josephy

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v6i3.649

Résumé

Dans la nouvelle fantastique « Les doigts extravagants » d’Andrée Maillet, une artiste découvre cinq doigts dans la poche d’un manteau. Les doigts s’animent, la tourmentent et commencent à écrire un chef-d’œuvre sur sa table de cuisine.Thématiques évidentes de ce récit, l’anxiété de l’écriture et le poids du passé s’inscrivent également dans la structure du texte, le lecteur ressentant la présence d’autres œuvres fantastiques. Que peut apporter cette nouvelle hantée par l’origine des mots au débat sur l’influence et l’intertextualité? À la lumière de décennies de travaux dans le domaine, cet article explore comment la théorie éclaire, informe ou échoue face à un même texte.

Abstract

In the fantastical short story “Les doigts extravagants” by Andrée Maillet, an artist finds five fingers in the pocket of coat. The digits come alive, torment her, and proceed to write a masterpiece on her kitchen table. The anxiety of writing in the wake of past great works – an obvious theme in this story – also permeates the narrative, as the reader senses an almost constant presence of other fantastic texts. What can this short story haunted by the origin of words bring to the debate on Influence and Intertextuality? In light of decades of criticism on these subjects, this article explores how theory informs, illuminates and sometimes comes up short against one text.

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Dossier - Comment écrire après...?