Le silence éditorial de Gatien Lapointe, ou comment écrire après soi
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v6i3.650Résumé
Cet article aborde le parcours éditorial et poétique de Gatien Lapointe à la lumière de deux aspects qui ont exercé une influence déterminante sur sa poésie. En premier lieu, l’auteur soupèse l’importance de certaines filiations littéraires (Albert Camus, Paul Éluard) ou théoriques (Gilles Deleuze) ainsi que des ruptures qu’elles provoquent dans la manière du poète, soucieux de se délester de ces influences. En contrepoint, cette étude s’interroge sur les raisons qui ont pu motiver un silence éditorial qui a duré treize années entre la publication du recueil Le Premier Mot (1967) et celle d’Arbre-radar (1980).
AbstractThis article discusses the editorial and poetic itinerary of Gatien Lapointe in light of two aspects that have exerted a determining influence on his poetry. First, the author weighs the importance of certain literary (Albert Camus, Paul Éluard) or theoretical (Gilles Deleuze) filiations as well as the conflicts they provoke in the style of the poet eager to jettison these influences. In counterpoint, the article then examines the possible reasons for the thirteen-year editorial silence between the publication of the collection Le Premier Mot (1967) and that of Arbre-radar (1980).
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