« Échos » et « brèches » dans la poésie de Louis-Jean Thibault
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v6i3.651Résumé
Autour de la décennie 1960, toute une génération de poètes prêtait sa voix au pays à venir. Mais faute de pays réel, clairement défini, cette poésie était confinée à l’abstraction, évoquant « l’âme » d’un ineffable paysage. Or, quelques poètes contemporains semblent retrouver ce désir d’écrire le monde qu’est la géo-graphie. Cet article se propose d’explorer la résurgence de la problématique de la représentation du paysage dans deux recueils de Louis-Jean Thibault et la façon dont sa poésie fait « écho » à la poésie du pays, tout en soulignant les « brèches » qu’il ouvre dans cette tradition.
AbstractIn the 1960s, a generation of poets put into words the country (pays) they were hoping for. Yet this land not being accomplished nor clearly defined, this poetry was confined to abstraction, evoking the “soul” of inexpressible landscapes. However, it seems that a few contemporary poets share this ambition of writing the world that geo-graphy is. This paper explores the resurgence of the representation of the landscape in two collections by Louis-Jean Thibault and how his poetry is an “echo” to la poésie du pays, while highlighting how he also “breaches” this tradition.
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