De la difficulté d’hériter en histoire
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v2i3.666Résumé
Le relativisme des interprétations, le culte de l’originalité et le déni des prédécesseurs constituent les principaux empêchements au transfert des héritages en histoire. Du point de vue épistémologique, lorsqu’elles sont exacerbées, les postures objectivistes et relativistes agissent également comme des freins à la communication entre les générations d’historiens. À la lumière des enseignements de Thomas Kuhn, il semble pourtant que l’histoire, à l’instar des autres sciences, exige un « mode de pensée convergente ». Sous les oppositions de surface, on peut ainsi distinguer certaines figures de la permanence, notamment à travers les philosophies de l’histoire et ce que Fernand Dumont appelle une « mémoire d’intention ».
AbstractThe relativism of interpretations, the cult of originality and the denial of predecessors constitute the main obstacles to the transfer of heritages of history. From a epistemologic point of view, when exacerbated, the objectivist and relativist positions equally contribute to refrain the communication between the generations of historians. According to Thomas Kuhn’s teachings, it’s seems therefore that history, like all others sciences, require a « convergent approach ». Beyond superficial oppositions, we can consequently distinguish figures of permanency, notably through the philosophy of history and what Fernand Dumont qualifies as a « mémoire d’intention ».
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