Gilbert Langevin, réquisitoire d’une singulière solidarité
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v2i3.674Résumé
Le poème de Gilbert Langevin s’entend tel un réquisitoire. S’il est cependant loin de correspondre à la poésie engagée envers une cause ou un idéal, c’est plutôt à une tension à l’intérieur même du vers que l’auteur nous convie. Cet article propose ainsi d’aborder la question de la filiation intellectuelle dans l’œuvre du poète telle qu’elle se déploie autour de la communauté des « désastreux magnifiques » (1975, p. 13) qui hantent ses poèmes. Tiraillé entre la solidarité et la distance face au groupe, le poème apparaît lui-même comme le lieu d’une appartenance construite autour d’une fidélité à la singularité.
AbstractResistance is always at work in Gilbert Langevin’s poems. Far distant from a poetry engaged in a political statement, the poems of Langevin are nevertheless torn in political matters. This paper attempts to approach some poems as a way to reconciliate the grief of belonging with the faith in a possible filiation. The poetry of Langevin appears as a way of creating a filiation based on a fidelity to singularities.
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