Beckett’s Sacrifice of Archaic Theatre on the Altar of Modernism
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v2i3.676Résumé
Moderniste dans l’âme, Beckett doute trop du concept de la cohérence et de la continuité du soi pour l’accepter comme base d’expression artistique, mais il affirme néanmoins avec force la réalité des souffrances du soi, même si celui-ci est illusoire. Ses tentatives de situer ses premiers textes simultanément à l’extérieur et à l’intérieur du soi se sont heurtées à des impasses stylistiques. Lancé dans le théâtre, Beckett a forgé ses technologies scéniques, les conventionnelles comme les nouvelles, en une poétique théâtrale révolutionnaire lui permettant d’exprimer le « pas moi ». Son approche implacable du théâtre a coûté cher aux interprètes, comme Beckett l’a reconnu lui-même pour Catastrophe.
AbstractLike other modernists, Beckett rejected the supposed coherence and continuity of the self as a foundation of artistic expression but affirmed the actuality of the torments of a possibly-delusory selfhood. His early attempts to situate his writing simultaneously inside and outside selfhood were vexed by stylistic impasses. But stumbling into theatre, Beckett forged its existing technologies and new ones into a revolutionary, technologically-based theatre poetics, through which to express the “Not I”. This effort demanded ruthlessness and came at high cost to theatre artists, as Beckett acknowledged fully in his Catastrophe.
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