L'Orient fantasmé de Marguerite Duras: figures du métissage et influences des philosophies asiatiques
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v4i3.725Résumé
Marguerite Duras a vécu pendant dix-huit ans en Indochine et, pendant son enfance, elle a parlé davantage le vietnamien que le français. Étrangère en Indochine, où elle est née de parents français, étrangère en France après sa jeunesse passée au Vietnam, elle restera jusqu’à la fin de sa vie partagée entre deux cultures. La présente étude analyse comment l’œuvre de Duras s’ouvre à la pluralité des philosophies et des cultures asiatiques et comment elle réussit, en articulant des projets esthétiques issus de « civilisations-altérités », à montrer qu’un dialogue à multiples voix et langues est possible.
Abstract
Marguerite Duras lived for eighteen years in Indochina and she spoke more Vietnamese than French in her childhood. A foreigner in Indochina, where she was born of French parents, and a foreigner in France after so many years spent in Vietnam, she will remain, till the end of her life, split between two cultures. This article analyses how the work of Duras embraces the multiplicity of Asian philosophies and cultures, and how she succeeds, by articulating aesthetic ventures into « civilisations-altérités », in showing that a dialogue in multiple voices and languages is possible.
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