« Comme si réellement nous venions d’une source d’épouvante ». Maeterlinck et l’idéalisme symboliste
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v7i3.785Résumé
Dans ses premières pièces de théâtre, Maeterlinck fait le pari que la vie serait un mauvais rêve que nous rêvons malgré nous. Au sein d’un monde où tout conspire à suggérer l’idée de causalité, de nécessité et de finalité, le dramaturge gantois suggère la dépendance totale des hommes à une réalité ultime qui, elle, est sans cause, sans finalité, sans nécessité pensable et qui, de surcroît, est supposée malveillante. L’idéalisme de Maeterlinck est comme celui de Remy de Gourmont : immoral, désespérant, antisocial, antihumain et donc « très recom-mandable ».
Abstract
In his early plays, Maeterlinck surmises that life is a bad dream we dream in spite of ourselves. In a world where everything conspires to suggest the idea of causality, necessity and purpose, the Flemish playwright suggests instead that human beings are totally dependent upon a final reality, itself without cause, purpose or thinkable necessity (what is more, it is supposed to be malicious). Ultimately, Maeterlinck's idealism is like Remy de Gourmont’s: immoral, hopeless, antisocial, anti-human and therefore "very commendable".
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