Sagesse et barbarie en terre gauloise. La violence fondatrice dans la bande dessinée <i>Astérix</i>
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v8i1.834Résumé
Acculé par les Romains à une résistance apparemment futile, un groupe de Gaulois s’oppose malgré tout à l’avancée de l’envahisseur. Ces rebelles, armés d’une potion les rendant irréductibles, aplatissent littéralement l’adversité au cours d’une histoire qui se répète, à quelques variantes près, d’album en album. Il s’agit ici de se demander si le recours à la violence, auquel sont contraints les Gaulois dans la série Astérix, est nécessaire ou s’il n’apparaît pas, çà et là, quelque peu gratuit. L’observation du rôle joué par la violence dans Astérix permet de déterminer si celle-ci incite à l’agressivité ou si, au contraire, elle ne joue pas plutôt un rôle salutaire, voire dionysiaque. Uderzo et Goscinny, les créateurs de la bande dessinée, semblent avoir mis au point un ingénieux subterfuge leur permettant de distiller les effets d’une violence cathartique auprès de générations de lecteurs.
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