<i>La Belle Hélène</i> : passions et censure
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v8i1.842Résumé
La Belle Hélène (1864), opéra-bouffe en trois actes d’Offenbach sur un livret de Meilhac et Halévy, a remporté dès sa création un immense succès auquel l’audace de son propos n’est pas étrangère. En ne cachant rien de la sensualité d’Hélène et en dévoilant les turpitudes de Calchas, le grand augure de Jupiter, le compositeur et ses librettistes ont pris de grands risques et ils ont dû se plier aux nombreuses modifications exigées par la censure dramatique. C’est à l’étude minutieuse de ces interventions des censeurs qu’est consacré cet article, basé sur l’analyse du livret de censure de l’opéra-bouffe, document méconnu.
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