<i>Manon… Esclarmonde… Werther…</i> Un vent de passion à l’Opéra-Comique
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v8i1.845Résumé
Jusqu’à la fin des années 1870, le théâtre parisien de l’Opéra-Comique privilégiait les sujets divertissants, d’où la passion était exclue. Massenet fut longtemps réticent à l’égard d’une scène aussi éloignée de sa sensibilité. Mais la nomination de Léon Carvalho, en 1876, à la tête de l'Opéra-Comique (où la Carmen de Bizet venait de brûler les planches) en fit une scène ouverte à l’innovation et quatorze ouvrages de Massenet (sur vingt-cinq) y furent finalement créés ou repris. Manon, Esclarmonde, Werther, Sapho, Cendrillon, Grisélidis, La Navar-raise, Le Jongleur de Notre-Dame ou Thérèse offrent une riche palette des expressions paradoxales de la passion.
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