<i>Le Roi Arthus</i> d’Ernest Chausson, ou les sources d’influence d’un triangle amoureux

Auteurs-es

  • Marie-Hélène Benoit-Otis

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v8i1.846

Résumé

Cet article explore les sources d’influence à l’œuvre dans le livret de l’opéra Le Roi Arthus, d’Ernest Chausson (composé entre 1886 et 1895), afin de mieux départager ce qu’il doit au modèle de Wagner, d’une part, et à la tradition lyrique française, d’autre part. Si la trame dramatique du Roi Arthus présente d’importantes similitudes avec celle de Tristan und Isolde, en effet, certains de ses éléments rappellent plutôt des opéras français comme Les Troyens, de Berlioz, Roméo et Juliette, de Gounod, Gwendoline, de Chabrier, et Fervaal, de d’Indy. Toutes ces influences sont cependant synthétisées dans une œuvre résolument personnelle.

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Dossier - L’opéra du XIXe siècle et le paroxysme de la passion