Fantastique, merveilleux et fantasmatique dans <i>Quand vient la nuit</i> de Daniel Sernine. La perméabilité des genres
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v8i2.886Résumé
Daniel Sernine propose, dans Quand vient la nuit (1983), une utilisation plus évanescente des paradigmes du fantastique, ce qui lui permet de reproduire les jeux de la croyance en l’improbable telle qu’elle circule dans l’imaginaire individuel et collectif. Son usage de motifs conventionnels comme le vampirisme et la lycanthropie, par exemple, problématise les frontières entre les notions du fantastique canonique, du merveilleux et de la fantasmagorie. L’étude révèle comment les diverses stratégies discursives, telles que la focalisation interne du narrateur et son rapport au narrataire ou le choix des temps verbaux, brouillent les frontières entre ces genres.
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