« Grande joie dans l’empire des morts ». Quand Mercier de Compiègne s’évadait de la Conciergerie
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v9i1.975Résumé
Le sixième chapitre des Nuits de la Conciergerie de Claude-François-Xavier Mercier, dit Mercier de Compiègne (1763-1800), relate le souvenir d’une évasion nocturne : détenu sous la Terreur, un homme rêve à la transmigration de son âme, qui élit demeure dans la dépouille d’un glorieux soldat. L’année où parut ce texte, l’an III de l’ère républicaine, d’autres histoires de revenants défrayèrent la chronique : celles de l’être régénéré, du guillotiné rafistolé et du cadavre vivant de Robespierre. Lues en contrepoint, elles mettent en relief la teneur sociale de la métempsycose, éminemment thermidorienne, à laquelle rêva Mercier de Compiègne.
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