« Soubdain vindrent à tas saiges femmes de tous coustez » qui prirent l’intestin de la mère pour l’enfant à naître. Louise Bourgeois et l’image de la matrone à la Renaissance

Auteurs-es

  • Julie Côté

DOI :

https://doi.org/10.18192/analyses.v10i1.1236

Résumé

Cet article porte sur les modalités rhétoriques auxquelles Louise Bourgeois a recours, dans ses Instructions à ma fille (1617), pour redonner ses lettres de noblesse au métier de sage-femme dans un contexte où le corps médical est de plus en plus méfiant à leur égard. Réclamant le statut de « fille adoptive » de Phénarètè, elle inscrit dans cette même filiation toute sage-femme compétente. Son texte parvient à concilier le savoir théorique obligatoire aux sages-femmes à la suite de l’ordonnance de Paris de 1560 et les savoirs acquis par la pratique de la profession aux règles de modestie et de pudeur qui régissent la vie des femmes.

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Dossier - IntellectuElles : l'univers du savoir des femmes en littérature