Thomas Bernhard dans « À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie » ou l'intertextualité mise en scène
DOI :
https://doi.org/10.18192/analyses.v7i2.355Résumé
Le présent article analyse l'influence de Thomas Bernhard sur l'écriture d'À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. Nous montrons comment le livre s'écrit profondément avec Bernhard et joue d'une écriture sous l'influence de ce dernier. En ce sens, il réalise l'antinomie d'un journal de maladie pleinement littéraire. Nous rapprochons ce jeu intertextuel de la poétique de Bernhard. Il s'agit, chez les deux écrivains, d'une quête de la vérité mise en scène.
Abstract
This article analyses the influence of Thomas Bernhard on Hervé Guibert's À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie writing process. We'll show how this book is written in reference to Bernhard, and how Guibert plays with Bernhard's influence to write a perfectly literary sick-diary. We'll connect this intertextual device with Bernhard's poetics. Both authors lead a staged quest for truth.
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