Translanguaging and the No Voice Policy in L2 Sign Language Contexts
DOI :
https://doi.org/10.18192/olbiwp.v10i0.3537Résumé
Cet article s’appuie sur la théorie et la recherche sur le translanguaging pour envisager une pratique pédagogique commune en langue des signes américaine (ASL) comme langue seconde (L2), dans le cadre de la politique No Voice (où le recours à la langue parlée est interdit). La politique No Voice répond à des objectifs culturels et pratiques importants, mais limite par sa nature l’accès des apprenants à l’ensemble de leur répertoire linguistique, ce qui soulève des questions quant à l’impact global de la politique sur le développement linguistique des apprenants. La littérature actuelle sur le translanguaging à visée pédagogique n’a pas encore abordé les pratiques qui intègrent (et, par extension, limitent) des modalités sélectives. Nous évaluons donc cette lacune et proposons plusieurs pistes pour les recherches futures sur le sujet. En outre, les discussions précédentes sur les pratiques du translanguaging impliquant une minorité reconnue (les minorités basque, galloise et irlandaise, par exemple) ne sont pas tout à fait comparables aux langues des signes, car ces dernières ne sont pas encore des langues officielles ou pleinement reconnues dans la plupart des pays et sont donc également vulnérables. Nous prenons en compte l’impact des apprenants en ASL de L2 sur la communauté linguistique, car nombre d’élèves deviennent interprètes et alliés de la communauté des sourds.
Mots-clés : langue des signes américaine comme langue seconde, apprenants adultes entendants, modalité sélective, translanguaging pédagogique, langue minoritaire
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