L'analyse de la soumission d'eTick en Ontario

Auteurs-es

  • Engluy Khov Faculty of Health Sciences, University of Ottawa, Ottawa, Canada
  • Roman McKay School of Epidemiology and Public Health, University of Ottawa, Ottawa, Canada
  • Manisha A. Kulkarni School of Epidemiology and Public Health, University of Ottawa, Ottawa, Canada

DOI :

https://doi.org/10.18192/osurj.v3i1.6989

Résumé

Objectif : Ixodes scapularis, aussi connue sous le nom de tique à pattes noires, est associée à la maladie de Lyme à transmission vectorielle en Amérique du Nord [1][2]. Le réchauffement des températures dû au changement climatique augmente le nombre de zones propices aux tiques et contribue à l'expansion des espèces de tiques au Canada [3]. L'objectif de ce projet était d'identifier les tendances récentes de l'expansion de l'aire de répartition des tiques et de la diversité des espèces en Ontario en analysant les données de 2019 à 2022 de la plateforme de surveillance des tiques en ligne, eTick.ca.

Méthode : La plateforme web eTick.ca permet au public de soumettre des photos de tiques pour identification. Nous avons extrait des données des soumissions de tiques pour l'Ontario entre la mi-2019 et 2022, y compris des informations sur l'espèce, le type d'hôte, l'historique des voyages et l'emplacement. Microsoft Excel fut utilisé pour générer des tableaux de distribution et des graphiques des soumissions de tiques par espèce, mois/année et type d'hôte pour l'Ontario. Les systèmes d'information géographique (ArcGIS) et le logiciel SaTScan furent utilisés pour identifier les grappes spatiales de soumissions de tiques en ajustant la taille de la population humaine à l'aide des subdivisions de recensement de l'Ontario.

Résultats : Au total, 14 611 soumissions de photos de tiques furent enregistrées entre 2020 et 2022, en excluant les personnes ayant des antécédents de voyages récents. L'année 2021 a enregistré le plus grand nombre de soumissions (n = 7339). Les espèces Dermacentor représentaient la majorité des soumissions (n = 9498, 65%), suivies par I. scapularis (n = 4810, 33%) et d'autres espèces (n = 303, 2%) entre 2020 et 2022. Les tiques furent le plus souvent découvertes sur des hôtes humains (n = 10 084), suivis par des hôtes animaux (n = 3485), et enfin, libres dans l'environnement (n = 1042). De plus, la majorité des espèces ont été trouvées au stade adulte (n = 12 821, 88%), suivie du stade inconnu (n = 1539, 10%) et des stades immatures (n = 251, 2%). Des groupes d'I. scapularis étaient présents dans les régions de l'Est, du Centre et du Sud de l'Ontario, alors que des groupes de Dermacentor sp. étaient présents dans les régions de l'Est et du Sud de l'Ontario.

Conclusion : Des variations spatiales et temporelles dans les soumissions de tiques en Ontario ont été identifiées sur une période de 3,5 ans depuis la mise en œuvre d'eTick dans la province. Les données d'eTick peuvent être utilisées pour identifier les zones à risque d'exposition humaine aux tiques.

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Publié-e

2024-06-06

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