Mémoire collective dans les industries culturelles
Vers une plus grande inclusion.
DOI :
https://doi.org/10.18192/clg-cgl.v6i2.4751Résumé
Les industries culturelles participent à l’édification de la mémoire collective. Celle-ci est le fruit de plusieurs mémoires individuelles pour lesquelles, dans bien des cas, les décideurs publics ont choisi de les hisser au rang de mémoire collective. Les industries culturelles sont aux prises avec une discrimination systémique (Eikhof et Warhurst, 2013) portant à croire que la mémoire collective issue de ces industries fait face aux mêmes défis. Dans cet article théorique, nous proposons une architecture prenant appui sur la théorie de la justification de Boltanski et Thévenot (1991, 2006) afin de rendre la mémoire collective dans les industries culturelles plus inclusive. Dans un premier temps, nous conceptualisons la mémoire collective comme un compromis entre les mondes domestique et civique de Boltanski et Thévenot (1991, 2006). Ensuite, les artistes et leur mémoire individuelle sont présentés à l’aide du monde de l’inspiration. Finalement, nous proposons de recourir au monde des projets afin de rendre la mémoire collective des industries culturelles plus inclusive. Nous proposons donc, grâce au monde des projets, une ouverture plus grande et une démocratisation de la mémoire collective dans les industries culturelles.
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