La cytométrie en flux et les approches pharmacologiques révèlent les mécanismes de sénescence dans le cancer du sein

Auteurs-es

  • Sofea Prabaharan Faculty of Science, University of Ottawa, Ottawa, Canada

DOI :

https://doi.org/10.18192/osurj.v4i1.7309

Résumé

Dans une étude récente intitulée Investigation in vitro de la sénescence induite par traitement et de l’échappement à la sénescence dans des cellules de cancer du sein via une méthode innovante de cytométrie en flux, Tóth et ses collaborateurs ont analysé la sénescence dans deux lignées cellulaires de cancer du sein (MCF-7 et MDA-MB-231), soumises à trois traitements inducteurs de sénescence différents : bromodésoxyuridine (BrdU), gemcitabine (GEM) et palbociclib (PALBO) (2). Les auteurs proposent également une stratégie pharmacologique ciblant les cellules sénescentes, en explorant le rôle de la protéine DPP4/CD26, surexprimée à la surface des cellules sénescentes, ainsi que l’efficacité de l’azithromycine testée pour la première fois comme agent sénolytique dans le contexte du cancer du sein. De plus, les chercheurs ont mis en place une méthode innovante de cytométrie en flux permettant de détecter en temps réel les cellules échappant à la sénescence, grâce à la combinaison de marqueurs de prolifération et de sénescence. Cette approche surmonte les limites des méthodes classiques, qui nécessitent 2 à 3 semaines d’incubation et ne permettent pas de détecter précocement les mécanismes d’échappement ou les phénotypes moins agressifs.

Publié-e

2025-06-11

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