Pour une nouvelle conceptualisation de la résistance à la marchandisation du carbone

Auteurs-es

  • Xavier Laberge University of Ottawa

DOI :

https://doi.org/10.18192/potentia.v7i0.4424

Résumé

La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est alarmante et en guise de réponse, de plus en plus de gouvernements se tournent vers le marché afin de la réguler. Ce type de solution est privilégié pour son efficacité, sa flexibilité, la prévisibilité de ses résultats, les innovations technologiques qu’elle stimule et ses avantages politiques. Cependant, la marchandisation du carbone ne fait pas l’unanimité. Dans cette recherche, nous évaluons trois différentes perspectives d’analyse : néocoloniale, néogramscienne et polanyienne afin de répondre à la question suivante : quels sont les fondements théoriques de la résistance à la marchandisation du carbone? Cette analyse nous permet de comprendre les mouvements de contestation et de résistance aux nouveaux instruments économiques développés par le néolibéralisme dans l’objectif de diminuer l’amplitude des changements climatiques. Nous montrons qu’en plus de marchandiser la nature, le marché du carbone se trouve accusé par ces mouvements d’être à la fois néolibéral et néocolonial.

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Publié-e

2016-10-01