Pharmacogenetics of Major Depressive Disorder (MDD): Progress in Two Serotonergic Targets

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Chidiebere Michael Iro
Rami Hamati

Résumé





La dépression majeure est une condition variée et débilitante qui affecte plus de 300 millions-personne mondialement. Elle contribue de façon significative à des fardeaux sociaux, psychologiques et économiques sur les individus ainsi que sur la société en général. Actuellement, les médicaments antidépresseurs les plus prescrits sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui agissent en bloquant la recapture de la sérotonine (5-HT) aux neurones présynaptiques, afin d’augmenter la concentration extracellulaire de la 5-HT dans le cerveau. Cependant, la réponse aux ISRS et aux autres médicaments psychotropes utilisés pour traiter la dépression est très variable, avec seulement un tiers des patients qui répondent à un traitement de IRSR. C’est un reflet, en part, de l’hétérogénéité des individus déprimés. Les études examinant les composants génétiques de la dépression visent à améliorer les résultats des traitements et à ouvrir la voie si possible à la médecine personnalisée, dans laquelle le premier médicament prescrit est le plus probable à causer la rémission. Cette revue présente les résultats de plusieurs études sur deux gènes reliés à la 5-HT : SLC6A4 et HTR2A, qui encodent le transporteur de la sérotonine et le récepteur sérotoninergique-2A respectivement. Des études extensives ont démontré que la possession de deux copies de l’allèle long (L/L) du gène SLC6A4 peut prédire de meilleures réponses à l’IRSR Escitalopram. Toutefois, ce résultat n’a été pertinent qu’avec la population caucasienne. En plus, plusieurs polymorphismes d’un seul nucléotide dans le gène HTR2A prédisent également le résultat clinique, bien que les mécanismes moléculaires restent incertains. Ainsi les résultats indiquent que même s‘il y a beaucoup de potentiel pour prédire les réponses aux traitements associés avec ces derniers et d’autres traitements génétiques, il reste encore beaucoup du travail à faire afin d’établir l’évidence conclusive et la faisabilité de l’analyse pharmacogénétique.





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Rubrique
Review & Clinical Practice