Étudier à l’université en français dans le contexte minoritaire ouest-canadien : ce que peut nous apprendre le dessin réflexif

Auteurs-es

  • Eva Lemaire

DOI :

https://doi.org/10.18192/olbiwp.v6i0.1133

Mots-clés :

français, dessin réflexif, diversité, formation universitaire, représentations

Résumé

Plusieurs universités canadiennes offrent, en contexte minoritaire, la possibilité aux étudiants issus de l’immersion et des écoles francophones de suivre des études en français. Le présent article propose d’explorer plus particulièrement le vécu d’élèves qui, après un secondaire en immersion, ont choisi de poursuivre leurs études aux côtés de francophones natifs, au campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. La recherche, qualitative, repose sur la réalisation par 24 étudiants de dessins réflexifs puis de textes explicatifs permettant d’obtenir une représentation imagée de leur vécu. Cette étude exploratoire tend à montrer que les étudiants d’immersion autant que leurs pairs francophones natifs éprouvent un sentiment partagé, entre amour pour le français et frustration par rapport aux difficultés langagières rencontrées au niveau universitaire. Elle montre également comment la diversité sociolinguistique et socioéducative apparait à la fois comme une source de tensions et une source d’enrichissement mutuel.

 

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Publié-e

2015-05-19

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